Ce circuit permet une visite du village et de ses hameaux où l'écrivain Jean Giono passait ses vacances.
Pour découvrir le village, un document en français et en anglais est disponible à l'office de tourisme sources du Buëch !
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Saint-Julien-en-Beauchêne, idéalement situé sur "la route d'hiver des Alpes", est une commune composée du village lui-même et des hameaux de la Rochette, Baumugnes, Montama (Haut et Bas), Les Oches, Vaunières, Neuvillard, Le Rose et Beaudinard.
Au XIème siècle, la paroisse est fondée par les moines de Saint-Marcel de Die, elle appartient au fief des Comtes de Die.
N°1 : La Mairie :
Installée dans le bâtiment de l'ancienne école communale avec ses linteaux de porte indiquant une école de Filles et une de Garçons, les préaux et les cours ont été conservés, tels quels. Fresques et trompe l'œil en façade réalisés en 2009.
N°2 : En remontant la Rue du Dauphiné, la vie d'antan est encore visible grâce aux peintures publicitaires et commerciales. Retrouvez les fontaines avec leurs bassins taillés dans la pierre, comme celui, en arrondi, situé au bas de la Rue de l'église.
N°3 : "Le Café du Peuple" berceau de l'inspiration de Jean Giono, était situé à l'angle d'une androne portant aujourd'hui son nom (le café a disparu, le bâtiment ancien reste en place). Jean Giono aimait s'y attabler lors de ses séjours estivaux de 1928 à 1931, pour écrire ses romans dont "Un de Baumugnes", "Les âmes fortes" , "Le prélude de Pan".
N°4 : Le Relais des diligences :
Face à l'Hôtel Bermond, on peut voir les immenses portes du Relais. La règle imposait aux diligences d'entrer côté Nord, pour prendre un équipage frais et ressortir côté Sud.
N°5 : L'hôtellerie de Durbon :
Actuellement "Chez Manu". Sa porte surmontée de l'écusson à croix pattée (emblème des Chartreux) a été conservée, ainsi que le perron en pierres demi-lune. On peut y lire la date de 1680 et la devise des Chartreux "Dura Bonis sed Utilis"
N°6 : Le lavoir communal :
Au cœur du village, les lavandières s'y agenouillaient pour faire leur lessive.
N°7 : L'écomusée dans l'ancien presbytère.
Exposition "Saint-Julien-en-Beauchêne du 19ème siècle à la veille de la grande guerre" : Film documentaire de 26 min. Découverte du patrimoine, maquettes de la Chartreuse de Durbon et d'une scierie. L'entrée s'effectue par l'arrière.
(Se visite sur rendez-vous auprès de la Mairie au 04.92.58.16.45 - mail : stjulien05@orange.fr - Site : www.saintjulienenbeauchene.com).
N°8 : Sur la Route de Durbon, un bel ensemble de bâtiments ruraux est visible avec ses avancées de toit et son aire de battages ; on peut observer une surface plane, dallée de pierres plates du Buëch ainsi que des rouleaux à fouler.
N°9 : L'église paroissiale Sainte-Blaise d'origine romane fut reconstruite au XIXème grâce à la générosité du Père Bertrand, un enfant du pays qui avait fait fortune au Canada. Elle abrite deux tableaux classés Monument Historique : "l'Assomption de la Vierge" de Philippe de Champaigne et également "La Vierge à l'enfant avec Saint-Joseph et le petit Saint-Jean-Baptiste" de Francesco Trévisani, commandés par les Chartreux de Durbon pour leur église, ainsi qu'une Croix des Chartreux en pierre qui se trouve sur le parvis. Ouverte en été ou sur demande à la Mairie.
N°10 : La Chartreuse de Durbon.
En 1116, Dom Lazare s'y établit, avec quelques disciples de Saint-Bruno. La Chartreuse de Durbon s'agrandit grâce aux seigneurs voisins qui, voulant acheter le salut de leur âme, se firent un devoir de venir en aide à ces pieux solitaires. Au 17ème siècle, celle-ci investit davantage dans son patrimoine et crée le haut fourneau et les martinets de Rioufroid et de Recours.
>>> Les Hameaux
N°11 : Baumugnes :
En 1759, sous l'initiative du curé Blanc, la chapelle du Saint-Esprit est rebâtie. Le Hameau est abandonné vers 1965. Quatre ans plus tard, la famille Bauchau a remis en culture et fait revivre ce hameau, la chapelle est restaurée et s'embellit grâce à la contribution d'artistes, Pierre Olinger qui a réalisé les fresques et Maurice Noyer les vitraux.
N° 12 : Cet anticlinal, visible depuis la route des Oches, est le témoin de l'histoire alpine, mondialement connu des géologues. C'est un pli dysharmonique (résultat du plissement différentiel de deux couches contiguës au cours d'une même phase tectonique) des calcaires tithoniques du Jurassique supérieur (-135 Ma environ).
N°13 : Vaunières :
Au fond de cette vallée déboisée par les Chartreux, ce hameau a toujours eu une mission d'accueil. Ainsi les familles pendant la guerre y cachaient des maquisards. En 1964 l'ensemble du village est revendu à l'association "Village des Jeunes" . Depuis ces derniers contribuent à la restauration du hameau. La chapelle montre ses vitraux restaurés par Maurice Noyer, sur la cloche figure "insignace Fabricae Durbonis" marque de la fabrique de la fonderie des chartreux de Durbon.
N°14 : La Rochette, sur l'ancienne voie royale, se blottit sous l'arrête rocheuse et les vestiges du château. Il est probable que la Tour Sarrasine fût une tour de guet, avant de devenir château médiéval au 14ème siècle.
Au XIème siècle, la paroisse est fondée par les moines de Saint-Marcel de Die, elle appartient au fief des Comtes de Die.
N°1 : La Mairie :
Installée dans le bâtiment de l'ancienne école communale avec ses linteaux de porte indiquant une école de Filles et une de Garçons, les préaux et les cours ont été conservés, tels quels. Fresques et trompe l'œil en façade réalisés en 2009.
N°2 : En remontant la Rue du Dauphiné, la vie d'antan est encore visible grâce aux peintures publicitaires et commerciales. Retrouvez les fontaines avec leurs bassins taillés dans la pierre, comme celui, en arrondi, situé au bas de la Rue de l'église.
N°3 : "Le Café du Peuple" berceau de l'inspiration de Jean Giono, était situé à l'angle d'une androne portant aujourd'hui son nom (le café a disparu, le bâtiment ancien reste en place). Jean Giono aimait s'y attabler lors de ses séjours estivaux de 1928 à 1931, pour écrire ses romans dont "Un de Baumugnes", "Les âmes fortes" , "Le prélude de Pan".
N°4 : Le Relais des diligences :
Face à l'Hôtel Bermond, on peut voir les immenses portes du Relais. La règle imposait aux diligences d'entrer côté Nord, pour prendre un équipage frais et ressortir côté Sud.
N°5 : L'hôtellerie de Durbon :
Actuellement "Chez Manu". Sa porte surmontée de l'écusson à croix pattée (emblème des Chartreux) a été conservée, ainsi que le perron en pierres demi-lune. On peut y lire la date de 1680 et la devise des Chartreux "Dura Bonis sed Utilis"
N°6 : Le lavoir communal :
Au cœur du village, les lavandières s'y agenouillaient pour faire leur lessive.
N°7 : L'écomusée dans l'ancien presbytère.
Exposition "Saint-Julien-en-Beauchêne du 19ème siècle à la veille de la grande guerre" : Film documentaire de 26 min. Découverte du patrimoine, maquettes de la Chartreuse de Durbon et d'une scierie. L'entrée s'effectue par l'arrière.
(Se visite sur rendez-vous auprès de la Mairie au 04.92.58.16.45 - mail : stjulien05@orange.fr - Site : www.saintjulienenbeauchene.com).
N°8 : Sur la Route de Durbon, un bel ensemble de bâtiments ruraux est visible avec ses avancées de toit et son aire de battages ; on peut observer une surface plane, dallée de pierres plates du Buëch ainsi que des rouleaux à fouler.
N°9 : L'église paroissiale Sainte-Blaise d'origine romane fut reconstruite au XIXème grâce à la générosité du Père Bertrand, un enfant du pays qui avait fait fortune au Canada. Elle abrite deux tableaux classés Monument Historique : "l'Assomption de la Vierge" de Philippe de Champaigne et également "La Vierge à l'enfant avec Saint-Joseph et le petit Saint-Jean-Baptiste" de Francesco Trévisani, commandés par les Chartreux de Durbon pour leur église, ainsi qu'une Croix des Chartreux en pierre qui se trouve sur le parvis. Ouverte en été ou sur demande à la Mairie.
N°10 : La Chartreuse de Durbon.
En 1116, Dom Lazare s'y établit, avec quelques disciples de Saint-Bruno. La Chartreuse de Durbon s'agrandit grâce aux seigneurs voisins qui, voulant acheter le salut de leur âme, se firent un devoir de venir en aide à ces pieux solitaires. Au 17ème siècle, celle-ci investit davantage dans son patrimoine et crée le haut fourneau et les martinets de Rioufroid et de Recours.
>>> Les Hameaux
N°11 : Baumugnes :
En 1759, sous l'initiative du curé Blanc, la chapelle du Saint-Esprit est rebâtie. Le Hameau est abandonné vers 1965. Quatre ans plus tard, la famille Bauchau a remis en culture et fait revivre ce hameau, la chapelle est restaurée et s'embellit grâce à la contribution d'artistes, Pierre Olinger qui a réalisé les fresques et Maurice Noyer les vitraux.
N° 12 : Cet anticlinal, visible depuis la route des Oches, est le témoin de l'histoire alpine, mondialement connu des géologues. C'est un pli dysharmonique (résultat du plissement différentiel de deux couches contiguës au cours d'une même phase tectonique) des calcaires tithoniques du Jurassique supérieur (-135 Ma environ).
N°13 : Vaunières :
Au fond de cette vallée déboisée par les Chartreux, ce hameau a toujours eu une mission d'accueil. Ainsi les familles pendant la guerre y cachaient des maquisards. En 1964 l'ensemble du village est revendu à l'association "Village des Jeunes" . Depuis ces derniers contribuent à la restauration du hameau. La chapelle montre ses vitraux restaurés par Maurice Noyer, sur la cloche figure "insignace Fabricae Durbonis" marque de la fabrique de la fonderie des chartreux de Durbon.
N°14 : La Rochette, sur l'ancienne voie royale, se blottit sous l'arrête rocheuse et les vestiges du château. Il est probable que la Tour Sarrasine fût une tour de guet, avant de devenir château médiéval au 14ème siècle.
Accès libre.
Gratuit
Oui
Toute l'année, tous les jours.