The village is built in the shape of a snail around a mound topped by the clock tower.
To discover the village, a document in French and English is available from the Sources du Buëch tourist office!
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Carte "Circuit du Village Médiéval et de sa Tour..."
Fiche Circuit du village médiéval et de sa Tour de l'Horloge
Le village est construit en forme d'escargot autour d'une butte surmontée par la tour de l'horloge, qui est aussi le monument aux morts. Une table d'orientation y est installée. A la cime de la butte, vous aurez une vue magnifique sur les montagnes environnantes. De belles maisons avec protes en accolade des XVe et XVIe siècles.
Le Circuit :
En partant de l'Office de Tourisme (Aspres), montez dans le village en passant par la "place de la République", longez ensuite" le Château" et remontez 'la grande rue" jusqu'à "l'église Saint-Géraud" sur la gauche.
Ensuite reprenez la "grande rue" jusqu'à la "place de l'Orme" ou se trouve la Mairie. Vous en repartirez vers la "tour de l'horloge" juchée sur son promontoire, au pied de laquelle se trouve la "Crois Blanche".
La descente peut se faire par la rue Rompecul, puis la grande rue au bout de laquelle se trouve la maison du patrimoine.
Retour vers le "parc municipal" pour admirer les séquoias centenaires.
Huit fontaines avec leur cachet et leur particularité ponctuent cette visite : fontaine simple, fontaine-lavoir, fontaine-abreuvoir, fontaine couverte ou non.
N°1 : Place de la République :
Dénommée place de l'Orme (avant la Révolution). Sur cette place se trouve la fontaine principale, un lavoir existait autrefois.
N°2 : Le château :
Construit au 15ème siècle par un prieur de la famille Révillasc, aujourd'hui propriété privée. Sa façade est flanquée d'une tour ronde, décorée d'un cadran solaire ayant pour devise "Une parole vaut mieux qu'un écrit".
Remarquez à son côté une bouche à feu, petite ouverture pour les armes à feu portatives.
Au début de la grande rue à droite sur la façade du château se trouve une plaque gravée en latin qui est un "carré sator", un palindrome dont la signification reste une énigme. On suppose qu'il s'agirait d'un signe de reconnaissance pour les premiers chrétiens.
N°3 : La grande Rue ou Grand'Rue :
Elle portait naguère le nom de Rue Droite d'où parte plusieurs andronnes, passages couverts donnant accès au cœur du village. En remontant la rue, vous verrez les plus anciennes façades, certaines ont des arcades brisées (murées), vestiges d'anciennes écuries et d'échoppes. Après les ravages des guerres de religion et de la révolution, la reconstruction des maison s'est effectuée avec les matériaux de l'ancien prieuré détruit.
Une façade, légèrement en saillie, est décorée d'un blason sculpté qui apparaît à 2 reprises, sur le linteau de la porte et sur pierre-corbeau, ayant supporté un plancher. Ce blason représentant un large V et des ronds pleins, est la marque d'un notable dont la famille a participé aux croisades.
Sur la droite une andronne nommée Vuou, donnant au bord du Barry, servait d'accès aux potagers, empruntez la pour visualiser les remparts derrière lesquels se blottissaient les maisons, (moins hautes qu'aujourd'hui).
Une grande quantité de caves superposées servaient à conserver les aliments, à s'abriter en cas de danger, à faire et garder du vin au frais. Le seigneur Prieur d'Aspres, avait droit à 900 litres de vin par an.
N°4 : L'église Saint-Géraud :
Sur la gauche "Place de l'église", les escaliers ne donnent pas accès directement au porche (mais à une petite porte ayant servie d'entrée autrefois). Au dos de l'église (côté tour de l'horloge) une petite porte aujourd'hui murée, composée de deux gargouilles et nommée "porte des moines" servait à accéder directement au cimetière.
Le comte Géraud d'Aurillac pèlerin se rendant à Rome, appréciant ces lieux, demanda d'y faire construire un gîte d'étape par son abbaye. Ce prieuré fut détruit à plusieurs reprises, l'église paroissiale actuelle, date du XVIe siècle, elle est située sur l'emplacement de la chapelle du prieuré, dont le soubassement du XIIIe siècle est encore visible. Sur le tympan, une sculpture naïve de cette époque, y figure Jésus Christ couronné au centre entouré de la Vierge Marie sur sa gauche et de Saint Jean-Baptiste sur se droite sous le vocable duquel est placée l'église.
L'intérieur remodelé en style gothique est agrandi au XIXe siècle. Le retable du maître-autel originellement commandé par la Chartreuse de Durbon, n'y ayant jamais trouvé sa place fut racheté par la commune d'Aspres.
Le vitrail de l'entrée est un hommage au Comte Géraud d'Aurillac canonisé avant sa mort.
Face à l'entrée de l'église, se trouve une maison avec les éléments d'une frise réemployée : d'un côté l'arrière train d'un animal ; de l'autre, un visage. Une fenêtre à meneaux dotée d'arcs en accolade et une porte cochère semi-enterrée, ont été toutes deux murées.
N°5 : La Mairie :
Sous son porche une tour restaurée avec ses colombages possède un soubassement moyenâgeux. Le bâtiment fut construit en 1950 comme l'indique la date gravée dans l'escalier. A l'intérieur des décors rustiqués, c'est-à-dire sculptés en plâtre, probablement du début du XVIIe siècle. Dans le sous-sol les caves contiennent même une oubliette.
Le cadran solaire peint par les moines orthodoxes de La Faurie en 1958 a pour devise "Sic transit gloria mundi" (Ainsi passe la gloire du monde).
En face, le mur restauré avec des pierres du moyen-âge abrite comme à cette époque, des jardins et les vestiges d'une tour marquant probablement une des entrées du village.
La place de l'Orme avec son bassin-lavoir et son abreuvoir, amène à la place des Aires (actuel parking) lieu où l'on battait et foulait le blé. En direction de la route de Valence, se dresse un oratoire sous lequel arrivait l'eau en provenance de la sources des Sagnes et alimentant le village au Moyen Âge.
N°6 : La Croix Blanche :
Il s'agit d'une dédicace datant de 1764 gravée en continu sur deux pierres superposées, par laquelle Bermond, qui a "procuré" une mission de Capucins à Aspres, sollicite des prières pour son âme et pour celle des prédicateurs.
N°7 : La Tour de l'Horloge :
Monument aux morts de la commune, édifié en 1921. Il se trouve à la place de l'ancien cimetière qui était réservé aux moines avant la révolution.
Sur une plaque y figurent les noms des anciens combattants d'Aspres et d'Agnièlles-en-Beauchêne, commune rattachée en 1933.
Depuis ce promontoire, on peut les bassins de l'ancienne "glacières générales de Alpes". Jusqu'en 1925 l'eau provenant du Grand Buëch, détournée dans des bassins, gèle progressivement de décembre à janvier. Lorsque la glace dépasse 30 cm, des blocs sont prédécoupés puis stockés dans un entrepôt bien isolé. Cette glace est acheminée par train vers le Sud-Est de la France et approvisionne ainsi la marine militaire et marchande.
N°8 : Le parc des Sequoias :
Cette véritable "fortune arboricole" est devenue le jardin public du village. En 1880 le propriétaire Henri Gignoux, fondateur de la société "Glacières Générales des Alpes", plante des séquoias et des cèdres de l'Atlas. Le plus gros de ses séquoias a une circonférence de 7.30 m (à 1.50m du sol).
L'implantation des branches est parfaite, la voûte des branches basses redescend presque jusqu'au sol, formant comme un immense parapluie de 18 mètres de diamètre, servant de balançoire aux enfants et permettant de profiter de son ombre au plus chaud de l'été. Le second spécimen n'a que 6.20 m de circonférence. Sachant que leur espérance de vie est au-delà des 2000 ans, nos séquoias en pleine croissance sont des bébés, la relève est assurée car trois jeunes arbres ont été plantés récemment.
A titre comparatif, le champion des séquoias est le "Général Sherman" en Californie, avec une circonférence de 31.3 mètres et une hauteur de 83.8 mètres.
Le Circuit :
En partant de l'Office de Tourisme (Aspres), montez dans le village en passant par la "place de la République", longez ensuite" le Château" et remontez 'la grande rue" jusqu'à "l'église Saint-Géraud" sur la gauche.
Ensuite reprenez la "grande rue" jusqu'à la "place de l'Orme" ou se trouve la Mairie. Vous en repartirez vers la "tour de l'horloge" juchée sur son promontoire, au pied de laquelle se trouve la "Crois Blanche".
La descente peut se faire par la rue Rompecul, puis la grande rue au bout de laquelle se trouve la maison du patrimoine.
Retour vers le "parc municipal" pour admirer les séquoias centenaires.
Huit fontaines avec leur cachet et leur particularité ponctuent cette visite : fontaine simple, fontaine-lavoir, fontaine-abreuvoir, fontaine couverte ou non.
N°1 : Place de la République :
Dénommée place de l'Orme (avant la Révolution). Sur cette place se trouve la fontaine principale, un lavoir existait autrefois.
N°2 : Le château :
Construit au 15ème siècle par un prieur de la famille Révillasc, aujourd'hui propriété privée. Sa façade est flanquée d'une tour ronde, décorée d'un cadran solaire ayant pour devise "Une parole vaut mieux qu'un écrit".
Remarquez à son côté une bouche à feu, petite ouverture pour les armes à feu portatives.
Au début de la grande rue à droite sur la façade du château se trouve une plaque gravée en latin qui est un "carré sator", un palindrome dont la signification reste une énigme. On suppose qu'il s'agirait d'un signe de reconnaissance pour les premiers chrétiens.
N°3 : La grande Rue ou Grand'Rue :
Elle portait naguère le nom de Rue Droite d'où parte plusieurs andronnes, passages couverts donnant accès au cœur du village. En remontant la rue, vous verrez les plus anciennes façades, certaines ont des arcades brisées (murées), vestiges d'anciennes écuries et d'échoppes. Après les ravages des guerres de religion et de la révolution, la reconstruction des maison s'est effectuée avec les matériaux de l'ancien prieuré détruit.
Une façade, légèrement en saillie, est décorée d'un blason sculpté qui apparaît à 2 reprises, sur le linteau de la porte et sur pierre-corbeau, ayant supporté un plancher. Ce blason représentant un large V et des ronds pleins, est la marque d'un notable dont la famille a participé aux croisades.
Sur la droite une andronne nommée Vuou, donnant au bord du Barry, servait d'accès aux potagers, empruntez la pour visualiser les remparts derrière lesquels se blottissaient les maisons, (moins hautes qu'aujourd'hui).
Une grande quantité de caves superposées servaient à conserver les aliments, à s'abriter en cas de danger, à faire et garder du vin au frais. Le seigneur Prieur d'Aspres, avait droit à 900 litres de vin par an.
N°4 : L'église Saint-Géraud :
Sur la gauche "Place de l'église", les escaliers ne donnent pas accès directement au porche (mais à une petite porte ayant servie d'entrée autrefois). Au dos de l'église (côté tour de l'horloge) une petite porte aujourd'hui murée, composée de deux gargouilles et nommée "porte des moines" servait à accéder directement au cimetière.
Le comte Géraud d'Aurillac pèlerin se rendant à Rome, appréciant ces lieux, demanda d'y faire construire un gîte d'étape par son abbaye. Ce prieuré fut détruit à plusieurs reprises, l'église paroissiale actuelle, date du XVIe siècle, elle est située sur l'emplacement de la chapelle du prieuré, dont le soubassement du XIIIe siècle est encore visible. Sur le tympan, une sculpture naïve de cette époque, y figure Jésus Christ couronné au centre entouré de la Vierge Marie sur sa gauche et de Saint Jean-Baptiste sur se droite sous le vocable duquel est placée l'église.
L'intérieur remodelé en style gothique est agrandi au XIXe siècle. Le retable du maître-autel originellement commandé par la Chartreuse de Durbon, n'y ayant jamais trouvé sa place fut racheté par la commune d'Aspres.
Le vitrail de l'entrée est un hommage au Comte Géraud d'Aurillac canonisé avant sa mort.
Face à l'entrée de l'église, se trouve une maison avec les éléments d'une frise réemployée : d'un côté l'arrière train d'un animal ; de l'autre, un visage. Une fenêtre à meneaux dotée d'arcs en accolade et une porte cochère semi-enterrée, ont été toutes deux murées.
N°5 : La Mairie :
Sous son porche une tour restaurée avec ses colombages possède un soubassement moyenâgeux. Le bâtiment fut construit en 1950 comme l'indique la date gravée dans l'escalier. A l'intérieur des décors rustiqués, c'est-à-dire sculptés en plâtre, probablement du début du XVIIe siècle. Dans le sous-sol les caves contiennent même une oubliette.
Le cadran solaire peint par les moines orthodoxes de La Faurie en 1958 a pour devise "Sic transit gloria mundi" (Ainsi passe la gloire du monde).
En face, le mur restauré avec des pierres du moyen-âge abrite comme à cette époque, des jardins et les vestiges d'une tour marquant probablement une des entrées du village.
La place de l'Orme avec son bassin-lavoir et son abreuvoir, amène à la place des Aires (actuel parking) lieu où l'on battait et foulait le blé. En direction de la route de Valence, se dresse un oratoire sous lequel arrivait l'eau en provenance de la sources des Sagnes et alimentant le village au Moyen Âge.
N°6 : La Croix Blanche :
Il s'agit d'une dédicace datant de 1764 gravée en continu sur deux pierres superposées, par laquelle Bermond, qui a "procuré" une mission de Capucins à Aspres, sollicite des prières pour son âme et pour celle des prédicateurs.
N°7 : La Tour de l'Horloge :
Monument aux morts de la commune, édifié en 1921. Il se trouve à la place de l'ancien cimetière qui était réservé aux moines avant la révolution.
Sur une plaque y figurent les noms des anciens combattants d'Aspres et d'Agnièlles-en-Beauchêne, commune rattachée en 1933.
Depuis ce promontoire, on peut les bassins de l'ancienne "glacières générales de Alpes". Jusqu'en 1925 l'eau provenant du Grand Buëch, détournée dans des bassins, gèle progressivement de décembre à janvier. Lorsque la glace dépasse 30 cm, des blocs sont prédécoupés puis stockés dans un entrepôt bien isolé. Cette glace est acheminée par train vers le Sud-Est de la France et approvisionne ainsi la marine militaire et marchande.
N°8 : Le parc des Sequoias :
Cette véritable "fortune arboricole" est devenue le jardin public du village. En 1880 le propriétaire Henri Gignoux, fondateur de la société "Glacières Générales des Alpes", plante des séquoias et des cèdres de l'Atlas. Le plus gros de ses séquoias a une circonférence de 7.30 m (à 1.50m du sol).
L'implantation des branches est parfaite, la voûte des branches basses redescend presque jusqu'au sol, formant comme un immense parapluie de 18 mètres de diamètre, servant de balançoire aux enfants et permettant de profiter de son ombre au plus chaud de l'été. Le second spécimen n'a que 6.20 m de circonférence. Sachant que leur espérance de vie est au-delà des 2000 ans, nos séquoias en pleine croissance sont des bébés, la relève est assurée car trois jeunes arbres ont été plantés récemment.
A titre comparatif, le champion des séquoias est le "Général Sherman" en Californie, avec une circonférence de 31.3 mètres et une hauteur de 83.8 mètres.
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