This tour explores the history and heritage of the villages of La Faurie and Montbrand and their hamlets.
To discover the village, a document in French and English is available from the Sources du Buëch tourist office!
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Fiche : Circuit de l'Aiguebelle - La Faurie / Montbrand
Carte "Circuit l'Aiguebelle - La Faurie"
Carte "Circuit l'Aiguebelle - Montbrand"
(Cf : Carte "Circuit l'Aiguebelle - La Faurie")
- La Faurie :
Au carrefour d'influences architecturales entre Provence et Alpes, les hameaux de Saint-André, Le Villard, La Valette et Seille furent ainsi nommés en l'an XII de la République lorsque les révolutionnaires firent disparaitre le nom de la commune Saint-André-en-Beauchêne qui avait une consonance trop religieuse.
Ce nom LA Faurie ou "Les Fauries" viendrait des Forges ou de "Faure" le forgeron.
N°1 : Au départ du parking (contre allée), traverser le pont du Buëch puis suivre à droite le sentier longeant la digue pendant 500 mètres ; à la fourche tourner à gauche, le chemin arrive sur les vestiges du château.
N°2 : Les Vestiges du château :
Il fut détruit à la révolution par un incendie, les murs écroulés visibles laissent deviner l'importance de l'ouvrage qui occupait l'ensemble de la butte. La croix de l'Aire est en fer forgé sur socle et colonne en pierre de taille, souvenir du Jubilé 1827.
Sur cette esplanade s'effectuait jusque dans les années 40, une procession (les rogations) pour les fruits de la terre afin de faire venir la pluie de mai à septembre.
N°3 : L'église de Saint-André-en-Beauchêne :
Construite au XVIIe siècle, de type romane, regroupant les paroisses Saint-Jean à la Rochette et Notre Dame du Villard, elle possède un clocher-peigne : les cloches sont logées dans des baies qui percent le haut du mur, d'où cet aspect denté donnant son nom au clocher.
En face de l'entrée se trouve un tableau représentant Sainte-Marguerite et Saint-André aux pieds de la Vierge tenant Jésus sur ses genoux. Derrière le maître-autel, deux belles peintures ont étés réalisées par les moines du monastère de la Dormition. Les statues se trouvant de part et d'autre proviennent de l'église d'Agnielles.
N°4 : L'ancien presbytère :
En sortant de l'église, rejoindre le cœur du village en passant devant l'ancien presbytère. En 1844, l'ensemble des quatre bâtiments (aujourd'hui morcelés) constituaient un monastère. Il était avec ses trois étages, le plus vaste et le plus beau du canton.
N°5 : Le montoir :
Descendre ensuite par la ruelle et admirez la baie fenière (ouverture) située en haut du montoir (accès aux granges avec une charrette à foin), puis passer le contrefort au-dessus de la ruelle pour rejoindre l'ancienne école.
N°6 : L'ancienne école :
La maison en face de la fontaine abritait l'ancienne école et l'ancienne mairie, marqueurs d'une population d'au moins 560 habitants, fin XIXe.
N°7 : La tour :
Ancien pigeonnier, elle est le vestige le plus important du château, qui est aujourd'hui propriété privée.
(Du N°1 au N°7, circuit à pied de 30 minutes environ).
N°8 : Le cadran solaire :
Poursuivez la balade jusqu'au "hameau des Pusteaux " en direction de Montbrand (environ 500 m) et observez ce petit cadran horizontal en pierre, qui n'est malheureusement pas daté (sur une maison privée, près d'un rosier entre deux portes de garage).
Son originalité repose sur sa position à plat et sur le bas-relief avec le monogramme du Christ qui encadre la niche, le protégeant.Il est situé sur une ancienne route de pèlerinage.
N°9 : La croix du jardin des sapins :
En reprenant la direction du hameau de Notre Dame, au jardin des sapins (chemin qui mène à la salle des fêtes) se trouve une croix en pierre de 1682 dont les bras sont terminés par des boules et le centre creusé d'une niche.Elle date de 1682, avant cette époque, une croix de bois était érigée au milieu du village. Son origine est digne d'être relatée :
Un protestant de Montbrand revenant de voyage y attacha sa monture. Alors qu'il allait se rafraîchir à l'auberge voisine, la bête qui s'impatientait renversa la croix qui se brisa...
Pour punir ce huguenot, la communauté catholique du village le condamna à faire construire, à ses frais, une crois de pierre.
(Cf : Carte "Circuit l'Aiguebelle - Montbrand")
*Hameau de Notre Dame :
Au bout de la route se trouve le Château du Villard datant du XVIe siècle. Il est situé en bordure du GR de Pays et en face d'un lavoir.
Aujourd'hui propriété privée.
N°10 : Le monastère Orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu :
Monastère d'obédience "Grec Orthodoxe", construit par les moines à partir de 1974 sur les ruines du hameau de "Notre-Dame du Beauchêne", datant de 1183. Jusqu'à la Révolution, cette ferme appartenait à la Chartreuse de Durbon.
La vie des dix moines est ponctuée par quatre offices quotidiens pendant lesquels sont chantées des mélodies byzantines en français. Lieu actuel de retraites et aussi de visites dont l'atelier d'iconographies et les fresques de la nouvelle église de la Divine Sagesse.
*Hameau de Seille :
A la Faurie, les habitants sentaient "la seil", sous-entendu le vent. On peut voir le vieux four banal, plusieurs fontaines dont une avec 3 bassins "La plus basse fontaine" située près d'une ancienne distillerie et d'un gros frêne remarquable de plus de 3.85 mètre de circonférence.
- Montbrand :
Situé au fond de la vallée de l'Aiguebelle (Aigo-Bello : "la belle eau"), dominée par les majestueuses crêtes du Luzet, Montbrand est une commune composée de 7 hameaux, assez distants les uns des autres, comprenant une trentaine d'habitants à l'année (150 au plus fort de l'histoire de la vallée).
*Le Forest :
N°11 : Paysans-meunier-boulangers :
Le Forest est très connu pour la présence d'une exploitation agricole. Des vaches pour l'engrais jusqu'au pain, le cycle complet est autoproduit sur le GAEC du Forest : céréales, farine, levain et pain.
N°12 : L'église :
Depuis le Forest, on gagnera l'église visible sur une butte perchée au-dessus de la boulangerie. Le lieu, un piton rocheux à vocation défensive se nomme la Vière et semble être le premier lieu d'implantation historique des habitants de Montbrand. A l'intérieur, le confessionnal intégré dans le mur, en fait sa particularité.
(ce lieu se visite en demandant les clés à la mairie).
En aval de la rivière Aiguebelle, quelques champs de lavande. Au XXe siècle, la vallée de l'Aiguebelle était un haut lieu de production de lavande pour la parfumerie, avec une douzaine de distilleries. Aujourd'hui une seule perdure : celle de la famille Corréard à la Faurie.
De nombreux apiculteurs y étaient également installés, profitant de cette flore pour faire du miel de lavande.
Un autre hameau est visible depuis ce point de vue (en direction de la Faurie), celui de Forest des Bayles.
Ce nom signifie le repère des bergers, rappelant que les lieux étaient aussi des endroits de pâturages d'élevage de brebis. Aujourd'hui encore, des troupeaux importants séjournent en été sur les cols.
En redescendant de Vière, on peut rejoindre un ancien sentier thématique sur l'eau et la ripisylve qui rejoint "Ruynet" ou alors, on reprend la route en direction de la Haute-Beaume.
*Le Hameau de Creyers :
Se garer à l'entrée du hameau, en face du lavoir.
Le Hameau est implanté sur une couche de calcaire stable. Le principe d'installation des maisons est très typique des pentes montagnardes :
Le bâti est implanté en haut d'une succession de terrasses en pierres sèches. Par le haut accèdent les charrettes avec le foin, par le bas les bêtes. Puis en cascade, les terrasses accueillent le jardin potager, la route qui mène les engins, puis le cultures de l'autre côté.
Ce hameau est également révélateur d'une période intéressante de l'histoire des religions, puisque cohabitent côte à côte une chapelle catholique et un temple protestant.
Quelques restes de toiture en chaume sont encore en place. Ce type de couverture était très utilisé au siècle dernier pour ses qualités d'isolant et d'imperméabilité. Malgré la tôle qui les recouvre, quelques brins sont encore visibles.
Plusieurs pierres d'angles sont observable avec la fleur de Lys et la croix des Chartreux. Ce sont des éléments "récupérés" dans les ruines de la Chartreuse de Durbon ou dans celles des chapelles environnantes après la Révolution.
Les deux vallées étaient donc en lien, via le col du Montanit qui relie Montbrand à Saint-Julien-en-Beauchêne, tracé du GR94 qui chemine jusqu'au col de Lus-la-Croix-Haute.
Dans le hameau, un sentier descend et traverse l'Aiguebelle. On peut s'y promener à l'ombre. Il grimpe ensuite vers le col des Bertrands, secteur marneux typique des sols de la vallée.
- La Faurie :
Au carrefour d'influences architecturales entre Provence et Alpes, les hameaux de Saint-André, Le Villard, La Valette et Seille furent ainsi nommés en l'an XII de la République lorsque les révolutionnaires firent disparaitre le nom de la commune Saint-André-en-Beauchêne qui avait une consonance trop religieuse.
Ce nom LA Faurie ou "Les Fauries" viendrait des Forges ou de "Faure" le forgeron.
N°1 : Au départ du parking (contre allée), traverser le pont du Buëch puis suivre à droite le sentier longeant la digue pendant 500 mètres ; à la fourche tourner à gauche, le chemin arrive sur les vestiges du château.
N°2 : Les Vestiges du château :
Il fut détruit à la révolution par un incendie, les murs écroulés visibles laissent deviner l'importance de l'ouvrage qui occupait l'ensemble de la butte. La croix de l'Aire est en fer forgé sur socle et colonne en pierre de taille, souvenir du Jubilé 1827.
Sur cette esplanade s'effectuait jusque dans les années 40, une procession (les rogations) pour les fruits de la terre afin de faire venir la pluie de mai à septembre.
N°3 : L'église de Saint-André-en-Beauchêne :
Construite au XVIIe siècle, de type romane, regroupant les paroisses Saint-Jean à la Rochette et Notre Dame du Villard, elle possède un clocher-peigne : les cloches sont logées dans des baies qui percent le haut du mur, d'où cet aspect denté donnant son nom au clocher.
En face de l'entrée se trouve un tableau représentant Sainte-Marguerite et Saint-André aux pieds de la Vierge tenant Jésus sur ses genoux. Derrière le maître-autel, deux belles peintures ont étés réalisées par les moines du monastère de la Dormition. Les statues se trouvant de part et d'autre proviennent de l'église d'Agnielles.
N°4 : L'ancien presbytère :
En sortant de l'église, rejoindre le cœur du village en passant devant l'ancien presbytère. En 1844, l'ensemble des quatre bâtiments (aujourd'hui morcelés) constituaient un monastère. Il était avec ses trois étages, le plus vaste et le plus beau du canton.
N°5 : Le montoir :
Descendre ensuite par la ruelle et admirez la baie fenière (ouverture) située en haut du montoir (accès aux granges avec une charrette à foin), puis passer le contrefort au-dessus de la ruelle pour rejoindre l'ancienne école.
N°6 : L'ancienne école :
La maison en face de la fontaine abritait l'ancienne école et l'ancienne mairie, marqueurs d'une population d'au moins 560 habitants, fin XIXe.
N°7 : La tour :
Ancien pigeonnier, elle est le vestige le plus important du château, qui est aujourd'hui propriété privée.
(Du N°1 au N°7, circuit à pied de 30 minutes environ).
N°8 : Le cadran solaire :
Poursuivez la balade jusqu'au "hameau des Pusteaux " en direction de Montbrand (environ 500 m) et observez ce petit cadran horizontal en pierre, qui n'est malheureusement pas daté (sur une maison privée, près d'un rosier entre deux portes de garage).
Son originalité repose sur sa position à plat et sur le bas-relief avec le monogramme du Christ qui encadre la niche, le protégeant.Il est situé sur une ancienne route de pèlerinage.
N°9 : La croix du jardin des sapins :
En reprenant la direction du hameau de Notre Dame, au jardin des sapins (chemin qui mène à la salle des fêtes) se trouve une croix en pierre de 1682 dont les bras sont terminés par des boules et le centre creusé d'une niche.Elle date de 1682, avant cette époque, une croix de bois était érigée au milieu du village. Son origine est digne d'être relatée :
Un protestant de Montbrand revenant de voyage y attacha sa monture. Alors qu'il allait se rafraîchir à l'auberge voisine, la bête qui s'impatientait renversa la croix qui se brisa...
Pour punir ce huguenot, la communauté catholique du village le condamna à faire construire, à ses frais, une crois de pierre.
(Cf : Carte "Circuit l'Aiguebelle - Montbrand")
*Hameau de Notre Dame :
Au bout de la route se trouve le Château du Villard datant du XVIe siècle. Il est situé en bordure du GR de Pays et en face d'un lavoir.
Aujourd'hui propriété privée.
N°10 : Le monastère Orthodoxe de la Dormition de la Mère de Dieu :
Monastère d'obédience "Grec Orthodoxe", construit par les moines à partir de 1974 sur les ruines du hameau de "Notre-Dame du Beauchêne", datant de 1183. Jusqu'à la Révolution, cette ferme appartenait à la Chartreuse de Durbon.
La vie des dix moines est ponctuée par quatre offices quotidiens pendant lesquels sont chantées des mélodies byzantines en français. Lieu actuel de retraites et aussi de visites dont l'atelier d'iconographies et les fresques de la nouvelle église de la Divine Sagesse.
*Hameau de Seille :
A la Faurie, les habitants sentaient "la seil", sous-entendu le vent. On peut voir le vieux four banal, plusieurs fontaines dont une avec 3 bassins "La plus basse fontaine" située près d'une ancienne distillerie et d'un gros frêne remarquable de plus de 3.85 mètre de circonférence.
- Montbrand :
Situé au fond de la vallée de l'Aiguebelle (Aigo-Bello : "la belle eau"), dominée par les majestueuses crêtes du Luzet, Montbrand est une commune composée de 7 hameaux, assez distants les uns des autres, comprenant une trentaine d'habitants à l'année (150 au plus fort de l'histoire de la vallée).
*Le Forest :
N°11 : Paysans-meunier-boulangers :
Le Forest est très connu pour la présence d'une exploitation agricole. Des vaches pour l'engrais jusqu'au pain, le cycle complet est autoproduit sur le GAEC du Forest : céréales, farine, levain et pain.
N°12 : L'église :
Depuis le Forest, on gagnera l'église visible sur une butte perchée au-dessus de la boulangerie. Le lieu, un piton rocheux à vocation défensive se nomme la Vière et semble être le premier lieu d'implantation historique des habitants de Montbrand. A l'intérieur, le confessionnal intégré dans le mur, en fait sa particularité.
(ce lieu se visite en demandant les clés à la mairie).
En aval de la rivière Aiguebelle, quelques champs de lavande. Au XXe siècle, la vallée de l'Aiguebelle était un haut lieu de production de lavande pour la parfumerie, avec une douzaine de distilleries. Aujourd'hui une seule perdure : celle de la famille Corréard à la Faurie.
De nombreux apiculteurs y étaient également installés, profitant de cette flore pour faire du miel de lavande.
Un autre hameau est visible depuis ce point de vue (en direction de la Faurie), celui de Forest des Bayles.
Ce nom signifie le repère des bergers, rappelant que les lieux étaient aussi des endroits de pâturages d'élevage de brebis. Aujourd'hui encore, des troupeaux importants séjournent en été sur les cols.
En redescendant de Vière, on peut rejoindre un ancien sentier thématique sur l'eau et la ripisylve qui rejoint "Ruynet" ou alors, on reprend la route en direction de la Haute-Beaume.
*Le Hameau de Creyers :
Se garer à l'entrée du hameau, en face du lavoir.
Le Hameau est implanté sur une couche de calcaire stable. Le principe d'installation des maisons est très typique des pentes montagnardes :
Le bâti est implanté en haut d'une succession de terrasses en pierres sèches. Par le haut accèdent les charrettes avec le foin, par le bas les bêtes. Puis en cascade, les terrasses accueillent le jardin potager, la route qui mène les engins, puis le cultures de l'autre côté.
Ce hameau est également révélateur d'une période intéressante de l'histoire des religions, puisque cohabitent côte à côte une chapelle catholique et un temple protestant.
Quelques restes de toiture en chaume sont encore en place. Ce type de couverture était très utilisé au siècle dernier pour ses qualités d'isolant et d'imperméabilité. Malgré la tôle qui les recouvre, quelques brins sont encore visibles.
Plusieurs pierres d'angles sont observable avec la fleur de Lys et la croix des Chartreux. Ce sont des éléments "récupérés" dans les ruines de la Chartreuse de Durbon ou dans celles des chapelles environnantes après la Révolution.
Les deux vallées étaient donc en lien, via le col du Montanit qui relie Montbrand à Saint-Julien-en-Beauchêne, tracé du GR94 qui chemine jusqu'au col de Lus-la-Croix-Haute.
Dans le hameau, un sentier descend et traverse l'Aiguebelle. On peut s'y promener à l'ombre. Il grimpe ensuite vers le col des Bertrands, secteur marneux typique des sols de la vallée.
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