Au carrefour des vallées du Grand Buëch et de Chauranne, Aspremont, est depuis l'Antiquité, un lieu de passage...
Pour découvrir le village un document en français est disponible à l'office de tourisme sources du Buëch !
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Fiche : Circuit du Buëch aux vestiges du château
Aspremont, au carrefour des vallées du Grand Buëch et de Chauranne, est depuis l'Antiquité, un lieu de passage. Ancien itinéraire romain de Milan à Vienne.
Des découvertes archéologiques attestent de l'occupation de ce site dès le VIIème siècle avant JC, à l'âge de bronze, puis par les Romains (fragment de voie romaine, tombeau du Ier siècle).
Le village bâti sur les "âpres flancs", du coteau jusqu'au château, s'étend désormais dans la vallée du Buëch.
Le Circuit :
*** Pour se rendre au château, 2 possibilités : par la rue du Reclus ou en suivant le balisage jeune directement depuis le village (départ à coté du bar).
*** pour les curieux du patrimoine, amusez-vous en visitant (voir le jeux sur la gauche de la fiche patrimoine recto).
N°1 : Les jardins :
L'andronne de la cure permet d'accéder aux jardins situés sur le pourtour du village. Ces terrains bien exposés, étaient traditionnellement réservés à cet usage dans de nombreux villages du Dauphiné provençal.
N°2 : Le château :
En 2013, la commune a acquis les vestiges du château. L‘ASPA 05 avec le soutien de la commune, organise des chantiers internationaux de bénévoles pour sécuriser et restaurer le bâti. Construit sur un promontoire dominant les vallées, le château contrôlait probablement les passages venant de Sisteron, Gap et du Col de Cabre. La seigneurie appartient, dès le XIIème siècle, à l'évêque de Die. Le château, mentionné dès 1267, devient propriété des Dauphins en 1270. En 1345, il est acquis par François de Parme, alors chancelier du Dauphiné. En 1792, les habitants du Forest de Sigottier en désaccord avec le seigneur, se révoltent au sujet de la possession des terres de la Garenne qui viennent d'être conquises sur le confluent des rivières. A partir de cette époque, le château est partiellement démoli et ne sera pas reconstruit. Il servira de carrière pour le village.
N°3 : La maison fermière du XIXème siècle :
Elle est fonctionnelle et adaptée au mode de vie de l'époque. Le soubassement est réservé aux animaux, l'escalier extérieur permet l'accès à l'habitation composée essentiellement de la cuisine. Le pounti est un palier abrité par une large avancée de toit qui protège de la chaleur l‘été. En dessous se trouve la loge à cochons, le pourciou. Enfin, sous les toits, le galetas ou étage de combles, servait parfois à stocker les récoltes.
N°4 : Les aires :
Cette rue a été jusque dans les années 1950, l'emplacement des aires de battage situées à l'arrière des maisons. Ainsi, l'accès de plain-pied aux granges permettait de rentrer le foin et la paille aisément. Aujourd'hui, ces granges ont été, pour la plupart, transformées en habitation.
N°5 : L'andronne voûtée :
En Provence, l'andronne est un passage en escaliers en partie couvert par des maisons.
N°6 : L'église St Pierre aux liens :
Son emplacement, au-delà du Buëch, avait été choisi par le Seigneur d'Aspremont afin d'obliger les habitants à entretenir le pont sur la rivière. Le corps central date du XIIème siècle. La porte d'entrée est surmontée d'un arc en plein cintre de style roman, on peut aussi voir des pierres brochées de couleur brune qui dateraient de la construction. Détruite pendant les guerres de religion, l'église a été en partie reconstruite au XVIIème siècle et la chapelle latérale ajoutée à cette époque. A l'intérieur, trois tableaux restaurés sont inscrits au titre des Monuments Historiques.
N°7 : Le Buëch, rivière en tresses :
Cette rivière alpine à influence méditerranéenne est façonnée en bancs de galets et chenaux multiples formant des « tresses » (panneau d'informations SMIGIBA, face à la mairie).
N°8 : Le hameau de Thuoux :
Pendant la 2ème guerre mondiale, un chantier de charbonnage y servit de refuge aux maquisards et résistants. En 1943, l'instituteur d'Aspremont mit l'ancienne école à leur disposition. Plusieurs furent arrêtés en janvier 1944 et déportés.
N°9 : Notre-Dame de Suane :
Cette chapelle fut, dès le Moyen-Age, un lieu de pèlerinage très fréquenté. Important prieuré dépendant de celui d'Aspres, tous deux rattachés à l'abbaye St Géraud d'Aurillac, ND de Suane est considérée comme l'église mère de la paroisse d'Aspremont. Elle est surmontée d'un clocheton-panelle en façade. Un fragment de linteau avec une croix aux bras terminés par des boules, est inséré dans le mur sud : il s‘agit probablement d‘un réemploi. La porte est surmontée d‘un claveau daté de 1750. Le site offre un large panorama sur la plaine de Thuoux et le Dévoluy.
Des découvertes archéologiques attestent de l'occupation de ce site dès le VIIème siècle avant JC, à l'âge de bronze, puis par les Romains (fragment de voie romaine, tombeau du Ier siècle).
Le village bâti sur les "âpres flancs", du coteau jusqu'au château, s'étend désormais dans la vallée du Buëch.
Le Circuit :
*** Pour se rendre au château, 2 possibilités : par la rue du Reclus ou en suivant le balisage jeune directement depuis le village (départ à coté du bar).
*** pour les curieux du patrimoine, amusez-vous en visitant (voir le jeux sur la gauche de la fiche patrimoine recto).
N°1 : Les jardins :
L'andronne de la cure permet d'accéder aux jardins situés sur le pourtour du village. Ces terrains bien exposés, étaient traditionnellement réservés à cet usage dans de nombreux villages du Dauphiné provençal.
N°2 : Le château :
En 2013, la commune a acquis les vestiges du château. L‘ASPA 05 avec le soutien de la commune, organise des chantiers internationaux de bénévoles pour sécuriser et restaurer le bâti. Construit sur un promontoire dominant les vallées, le château contrôlait probablement les passages venant de Sisteron, Gap et du Col de Cabre. La seigneurie appartient, dès le XIIème siècle, à l'évêque de Die. Le château, mentionné dès 1267, devient propriété des Dauphins en 1270. En 1345, il est acquis par François de Parme, alors chancelier du Dauphiné. En 1792, les habitants du Forest de Sigottier en désaccord avec le seigneur, se révoltent au sujet de la possession des terres de la Garenne qui viennent d'être conquises sur le confluent des rivières. A partir de cette époque, le château est partiellement démoli et ne sera pas reconstruit. Il servira de carrière pour le village.
N°3 : La maison fermière du XIXème siècle :
Elle est fonctionnelle et adaptée au mode de vie de l'époque. Le soubassement est réservé aux animaux, l'escalier extérieur permet l'accès à l'habitation composée essentiellement de la cuisine. Le pounti est un palier abrité par une large avancée de toit qui protège de la chaleur l‘été. En dessous se trouve la loge à cochons, le pourciou. Enfin, sous les toits, le galetas ou étage de combles, servait parfois à stocker les récoltes.
N°4 : Les aires :
Cette rue a été jusque dans les années 1950, l'emplacement des aires de battage situées à l'arrière des maisons. Ainsi, l'accès de plain-pied aux granges permettait de rentrer le foin et la paille aisément. Aujourd'hui, ces granges ont été, pour la plupart, transformées en habitation.
N°5 : L'andronne voûtée :
En Provence, l'andronne est un passage en escaliers en partie couvert par des maisons.
N°6 : L'église St Pierre aux liens :
Son emplacement, au-delà du Buëch, avait été choisi par le Seigneur d'Aspremont afin d'obliger les habitants à entretenir le pont sur la rivière. Le corps central date du XIIème siècle. La porte d'entrée est surmontée d'un arc en plein cintre de style roman, on peut aussi voir des pierres brochées de couleur brune qui dateraient de la construction. Détruite pendant les guerres de religion, l'église a été en partie reconstruite au XVIIème siècle et la chapelle latérale ajoutée à cette époque. A l'intérieur, trois tableaux restaurés sont inscrits au titre des Monuments Historiques.
N°7 : Le Buëch, rivière en tresses :
Cette rivière alpine à influence méditerranéenne est façonnée en bancs de galets et chenaux multiples formant des « tresses » (panneau d'informations SMIGIBA, face à la mairie).
N°8 : Le hameau de Thuoux :
Pendant la 2ème guerre mondiale, un chantier de charbonnage y servit de refuge aux maquisards et résistants. En 1943, l'instituteur d'Aspremont mit l'ancienne école à leur disposition. Plusieurs furent arrêtés en janvier 1944 et déportés.
N°9 : Notre-Dame de Suane :
Cette chapelle fut, dès le Moyen-Age, un lieu de pèlerinage très fréquenté. Important prieuré dépendant de celui d'Aspres, tous deux rattachés à l'abbaye St Géraud d'Aurillac, ND de Suane est considérée comme l'église mère de la paroisse d'Aspremont. Elle est surmontée d'un clocheton-panelle en façade. Un fragment de linteau avec une croix aux bras terminés par des boules, est inséré dans le mur sud : il s‘agit probablement d‘un réemploi. La porte est surmontée d‘un claveau daté de 1750. Le site offre un large panorama sur la plaine de Thuoux et le Dévoluy.
Accès libre.
Gratuit
Oui
toute l'année